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Détournement de la Ballade des menus propos de François Villon
Détournement de la Ballade des menus propos de François Villon
Elles ont des mouches sur teint de lait
Jamais ne sortent en tenue d'homme
Quand vient le temps galant des lais
Sous le pommier croquent la pomme
Leurs atours alors point ne gomment
Elles sont la coquetterie même
Pour séduire jamais elles ne chôment
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Elles poignent leur amant au collet
Dédaignant du moine la gonne
Préférant le maître au valet
Se riant du voile de la nonne
Et du rhéteur quand il jargonne
Le visage s'enduisent de crème
Quand elles se fardent en font des tonnes
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Têtues plus que mille mulets
Comptant l'épargne en menues sommes
Des marques font tout un ballet
Fréquentent le jet set en somme
Jamais ne lisent un poème
Ni ne vibrent au chant des Roms
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Prince androgyne toi qui somme
Tes fans colorés noirs ou blêmes
Quand même mort elles te consomment
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Jamais ne sortent en tenue d'homme
Quand vient le temps galant des lais
Sous le pommier croquent la pomme
Leurs atours alors point ne gomment
Elles sont la coquetterie même
Pour séduire jamais elles ne chôment
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Elles poignent leur amant au collet
Dédaignant du moine la gonne
Préférant le maître au valet
Se riant du voile de la nonne
Et du rhéteur quand il jargonne
Le visage s'enduisent de crème
Quand elles se fardent en font des tonnes
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Têtues plus que mille mulets
Comptant l'épargne en menues sommes
Des marques font tout un ballet
Fréquentent le jet set en somme
Jamais ne lisent un poème
Ni ne vibrent au chant des Roms
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Prince androgyne toi qui somme
Tes fans colorés noirs ou blêmes
Quand même mort elles te consomment
Ne connaissent rien fors qu'elles mêmes
Stahlder- A.O.C.
- Messages : 2232
Date d'inscription : 04/02/2011
Humeur : je dis ça, je dis rien...
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