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Furtivement...
Furtivement...
Furtivement...
Laisser sa main courir, caresser le contour
Du grain qui sous les doigts défile lentement.
Écouter le silence entendre son cœur sourd
Palpiter en écho, et savoir qu’il est temps.
Sentir couler sa vie, apercevoir la route,
Trouver les mots qu’il faut pour finir le roman.
Espérer le miracle, vouloir chasser le doute
Attendre l’impossible et choisir le moment.
Clore tout doucement les yeux dans l’air fugace
Et voir monter l’envie voguant dans le désir,
Ignorer ce qu’on sait, ne laisser qu’une trace,
L’imprégner d’absolu pour mieux s’en dessaisir.
Que l’oubli de la trame qui vole dans l’espace
Devienne la clarté d’un regard souvenir.
S’envelopper d’un bleu qui peu à peu s’efface,
Puis fermer son regard sur l’instant à saisir.
Graver enfin ici ce poème en ces lignes
Avec une passion égale à mon amour,
Exploser puissamment, te dire que le signe
Offert en cet instant est la montée du jour
Accueillir ce cadeau qui contourne l’indigne
Briser alors le masque sur du papier velours,
M’enrouler doucement comme un sarment de vigne
Que les fruits de l’esprit te montrent mon amour.
Au travers d’un écrit que vienne transparaître
Tout ce qui est en moi que je ne te dis pas
Oser tout avouer, entr'ouvrir la fenêtre
Et voir couler mes pleurs qui se déversent là.
Comme un matin printemps comme un hiver peut-être,
Mais surtout comme toi blotti tout contre moi.
T’envoyer ce message, attendre, et me voir naître
Au creux de ce cahier que tu ne liras pas…
Laisser sa main courir, caresser le contour
Du grain qui sous les doigts défile lentement.
Écouter le silence entendre son cœur sourd
Palpiter en écho, et savoir qu’il est temps.
Sentir couler sa vie, apercevoir la route,
Trouver les mots qu’il faut pour finir le roman.
Espérer le miracle, vouloir chasser le doute
Attendre l’impossible et choisir le moment.
Clore tout doucement les yeux dans l’air fugace
Et voir monter l’envie voguant dans le désir,
Ignorer ce qu’on sait, ne laisser qu’une trace,
L’imprégner d’absolu pour mieux s’en dessaisir.
Que l’oubli de la trame qui vole dans l’espace
Devienne la clarté d’un regard souvenir.
S’envelopper d’un bleu qui peu à peu s’efface,
Puis fermer son regard sur l’instant à saisir.
Graver enfin ici ce poème en ces lignes
Avec une passion égale à mon amour,
Exploser puissamment, te dire que le signe
Offert en cet instant est la montée du jour
Accueillir ce cadeau qui contourne l’indigne
Briser alors le masque sur du papier velours,
M’enrouler doucement comme un sarment de vigne
Que les fruits de l’esprit te montrent mon amour.
Au travers d’un écrit que vienne transparaître
Tout ce qui est en moi que je ne te dis pas
Oser tout avouer, entr'ouvrir la fenêtre
Et voir couler mes pleurs qui se déversent là.
Comme un matin printemps comme un hiver peut-être,
Mais surtout comme toi blotti tout contre moi.
T’envoyer ce message, attendre, et me voir naître
Au creux de ce cahier que tu ne liras pas…
Re: Furtivement...
Fugitive, que savons nous du chemin que prennent les mots d'amour,
ils arrivent toujours où ils doivent arriver.
ils arrivent toujours où ils doivent arriver.

ibiscus- A.O.C.
-
Messages : 1688
Date d'inscription : 02/11/2015
Age : 65
Re: Furtivement...
Les mots d’amour sont impalpables et pourtant ils laissent une trace ineffable en nos cœurs et nous entraînent sur des chemins faits de douleur et de bonheur...
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