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Bachique.
2 participants
Bachique.
Dehors,
Il y avait un tonneau vide
Et un homme plein.
Son haleine repoussait fort,
Et la toile de ses rides
Rouges allaient jusqu’à ses mains.
Il fut jadis quelqu’un,
Aux manières d’ artiste, ou de baladin,
Fin, altruiste, sans mépris aucun,
Assis sur la Lune ou Mars,
Et Aimant de Vénus la trace
Des jupons lactés et fugaces
Dans les pays aux cieux étoilés.
Bref, c’était sans s’y tromper
Quelqu’un que la vie avait abîmé.
Depuis
Il s’adonnait à l’excellent poison
Qui brouille le désespoir.
Ainsi
Son verre n’avait pas de fond
Ni de repoussoir.
Prostré sur le dossier d’un mur,
Entouré des vomissures
Que distillent les pires mixtures,
Il s’écoutait encore seul proférer
Des mots d’absinthe colorés
Où des Colombines dénudées
Proféraient des insanités poétiques,
Accompagnées de Moines hérétiques
Aux sarabandes érotiques.
Et il pleurait,
Le Ménestrel fou,
Des larmes emplies d’alcool.
Et la nuit le digérait
En le lovant dans un trou
De noirceur, comme c’est son rôle.
Il y avait un tonneau vide
Et un homme plein.
Son haleine repoussait fort,
Et la toile de ses rides
Rouges allaient jusqu’à ses mains.
Il fut jadis quelqu’un,
Aux manières d’ artiste, ou de baladin,
Fin, altruiste, sans mépris aucun,
Assis sur la Lune ou Mars,
Et Aimant de Vénus la trace
Des jupons lactés et fugaces
Dans les pays aux cieux étoilés.
Bref, c’était sans s’y tromper
Quelqu’un que la vie avait abîmé.
Depuis
Il s’adonnait à l’excellent poison
Qui brouille le désespoir.
Ainsi
Son verre n’avait pas de fond
Ni de repoussoir.
Prostré sur le dossier d’un mur,
Entouré des vomissures
Que distillent les pires mixtures,
Il s’écoutait encore seul proférer
Des mots d’absinthe colorés
Où des Colombines dénudées
Proféraient des insanités poétiques,
Accompagnées de Moines hérétiques
Aux sarabandes érotiques.
Et il pleurait,
Le Ménestrel fou,
Des larmes emplies d’alcool.
Et la nuit le digérait
En le lovant dans un trou
De noirceur, comme c’est son rôle.
Dernière édition par capodastre le Mar 5 Mar 2013 - 18:25, édité 1 fois
_______________________________________________________________________________________________
Les meilleurs mots sont sonores.
Poisons.
C'est ça et l'opium qui ont eu la Poe d'Edgard Allan...
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Les meilleurs mots sont sonores.
Re: Bachique.
bachique dans les prés , ah non je confonds avec colchique
Capodastre ne dis pas du mal de mes amis je te prie
parce qu'opium et morphine sont mes compagnons de route et de déroute... Mais mon opium est romeo pas tique, c'est comme la romeo pathie et si la romeo pathie Juliette malade.... Quoi c'est nul
ben dit avec l'accent africain ça le fait....
Un petit alka setzer Capodastre

Capodastre ne dis pas du mal de mes amis je te prie



Un petit alka setzer Capodastre

Dernière édition par Fugitive le Mer 19 Jan 2011 - 12:50, édité 1 fois
Bachique alors !
Bon, le whisky out et le coca in, donc ?!
Méfiance, l'opium apporte quand même une mort fine !
Méfiance, l'opium apporte quand même une mort fine !
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Les meilleurs mots sont sonores.
La raison du plus fou...
Dans un des textes dont tu viens de ma faire part, j'ai relevé :
Au contraire de l'alcool, poésie à consommer sans modération !
Superbe.
L'image saute aux yeux : les vers sont comme holographiques.Les paumes de tes mains sont devenues ton miroir
Tant tu y as plongé tout ton désespoir…
Au contraire de l'alcool, poésie à consommer sans modération !
Superbe.
_______________________________________________________________________________________________
Les meilleurs mots sont sonores.
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