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épouse du soleil
épouse du soleil
Ô femme, ô fille des vieilles collines
Tu te tiens au bord
De l’homme et
Tu tiens l’argent du fleuve
Et l’empreinte blanche des dieux
Dans tes bras les flots des troupeaux et les barrières
Les buissons de flammes claires
Et les forêts aux feuilles de verre
Hier et demain
Et la terre des songes et des fruits brûlés
Ô femme en toi tout a le poids du ciel
Comme la plaine juste après la pluie
En toi les règnes se sont joints
Comme le printemps s’accole à l’été
Parmi les fleurs de bronze et les champs froissés
Les animaux jaillissant
Tu marches le visage si beau et si libre
Et sous tes pas la poussière t’élève un trône éblouissant
Jeune femme au vent lointain aux pierres dures
Jeune femme à la sente sylvestre
A l’homme suffit
D’attendre près de toi
Ô jeune épouse du soleil
Vers moi tu ploies ton corps d’arbuste
Plus beau que les matins de nacre
Et où la source veut lancer son cri de lumière
Sais-tu, sous les doux galets qui roulent quand tu te penches
Que la plaine aux courbes chaudes est aussi mon pays
Et qu’elle étincelle dans tes yeux
Comme elle scintille dans ma nuit
Mais peut-être de nos ombres
Ne resterait que l’empreinte unique d’un astre d’herbes sèches
Une émotion jamais connue
Se serait emparée du temps
Quelque chose de toi aurait
Fendu le monde
Tes yeux se seraient levés sur l’amour
Grands et lustrés comme un crépuscule d’Afrique
Comme la voilure du jour
Comme un être immense qui va venir
… un immense avenir
Tu te tiens au bord
De l’homme et
Tu tiens l’argent du fleuve
Et l’empreinte blanche des dieux
Dans tes bras les flots des troupeaux et les barrières
Les buissons de flammes claires
Et les forêts aux feuilles de verre
Hier et demain
Et la terre des songes et des fruits brûlés
Ô femme en toi tout a le poids du ciel
Comme la plaine juste après la pluie
En toi les règnes se sont joints
Comme le printemps s’accole à l’été
Parmi les fleurs de bronze et les champs froissés
Les animaux jaillissant
Tu marches le visage si beau et si libre
Et sous tes pas la poussière t’élève un trône éblouissant
Jeune femme au vent lointain aux pierres dures
Jeune femme à la sente sylvestre
A l’homme suffit
D’attendre près de toi
Ô jeune épouse du soleil
Vers moi tu ploies ton corps d’arbuste
Plus beau que les matins de nacre
Et où la source veut lancer son cri de lumière
Sais-tu, sous les doux galets qui roulent quand tu te penches
Que la plaine aux courbes chaudes est aussi mon pays
Et qu’elle étincelle dans tes yeux
Comme elle scintille dans ma nuit
Mais peut-être de nos ombres
Ne resterait que l’empreinte unique d’un astre d’herbes sèches
Une émotion jamais connue
Se serait emparée du temps
Quelque chose de toi aurait
Fendu le monde
Tes yeux se seraient levés sur l’amour
Grands et lustrés comme un crépuscule d’Afrique
Comme la voilure du jour
Comme un être immense qui va venir
… un immense avenir
efde- Sapiens
- Messages : 59
Date d'inscription : 10/06/2012
Re: épouse du soleil
Tu sors des sentiers battus avec tes vers libres...( je ne peux m'y résoudre. Même si je sais qu'aujourd'hui, beaucoup de poètes s'expriment ainsi).
je ne suis pas critique littéraire, mais je peux dire, simplement : C'est beau, ce que tu écris.
Merci de ce partage.
je ne suis pas critique littéraire, mais je peux dire, simplement : C'est beau, ce que tu écris.
Merci de ce partage.
_______________________________________________________________________________________________
le bonheur est une petite chose que l'on grignote, assis par terre, au soleil
Myrrha- Démodérateur
-
Messages : 7740
Date d'inscription : 26/03/2010
Localisation : là-haut sur mon nuage
Humeur : des étoiles dans les yeux
Re: épouse du soleil
Je me suis inspiré d'un texte de Maurice Chappaz trouvé dans une anthologie. C'est une réécriture.
Merci pour votre lecture.
fd
Merci pour votre lecture.
fd
efde- Sapiens
- Messages : 59
Date d'inscription : 10/06/2012
Femme...
Femme…
Comme une esquisse délicate
Avec douceur elle fut créée,
Des courbes et des creux qui s’emboîtent
Sur une peau couleur nacrée…
Deux seins menus qui se dessinent,
Attendent la maturité,
Une taille souple et divine
Sous le vent, ploie sans se casser…
Des boucles fines épis d’enfance
Tombent soyeuses en cascades,
Sur des épaules où elles dansent
Et merveilleusement paradent…
Un front haut et juste en dessous,
Un regard d’enfant qui s’étonne,
Pleins d’amour et par-dessus tout,
Des yeux qui pour toujours pardonnent…
La bouche tendre qui sourit,
Découvrant des quenottes blanches,
Prêtes à mordre dans cette vie
Qu’elles voudraient couleur pervenche…
Des bras pareils à une flamme
Qui vous serrent amoureusement
Voila ce que c’est qu’une femme,
Et j’en suis une assurément…
Comme une esquisse délicate
Avec douceur elle fut créée,
Des courbes et des creux qui s’emboîtent
Sur une peau couleur nacrée…
Deux seins menus qui se dessinent,
Attendent la maturité,
Une taille souple et divine
Sous le vent, ploie sans se casser…
Des boucles fines épis d’enfance
Tombent soyeuses en cascades,
Sur des épaules où elles dansent
Et merveilleusement paradent…
Un front haut et juste en dessous,
Un regard d’enfant qui s’étonne,
Pleins d’amour et par-dessus tout,
Des yeux qui pour toujours pardonnent…
La bouche tendre qui sourit,
Découvrant des quenottes blanches,
Prêtes à mordre dans cette vie
Qu’elles voudraient couleur pervenche…
Des bras pareils à une flamme
Qui vous serrent amoureusement
Voila ce que c’est qu’une femme,
Et j’en suis une assurément…
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Le peu que je sais c'est à mon ignorance que je le dois...
Re: épouse du soleil
Superbe texte
j'ai adoré cette façon que vous avez de parler de la femme efde, vous avez mis de la douceur mais aussi la réalité dans ce poème...Amitié
Dune

Dune
_______________________________________________________________________________________________
Forte comme l'amour, suave comme la vie, amère comme la mort ...
dune- A.O.C.
-
Messages : 422
Date d'inscription : 20/07/2009
Age : 61
Humeur : folâtre et coquine...
Re: épouse du soleil
Qu'elle est belle cette femme dont les cheveux se confondent avec les ailes du vent, dont le corps est un oasis au milieu du désert, oh femme intemporelle éternelle..... au moins jusqu`à la prochaine rosée.
j'ai adoré tes vers libres
:fisch:
j'ai adoré tes vers libres
:fisch:
papathée de foi- A.O.C.
- Messages : 1710
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: épouse du soleil
Merci. Vous connaissez sûrement "La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur... " d'Éluard. Ce sont pour moi parmi les plus beaux vers libres d'amour que je connaisse.
fd
fd
efde- Sapiens
- Messages : 59
Date d'inscription : 10/06/2012
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