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Un cas nullard
Un cas nullard
La famille Pertuis habite le bas Luchon
Non loin de chez les Bidochon
Ils s’entendent bien, d’ordinaire,
Maintenant, c’est extraordinaire,
Car, depuis la rentrée, rien ne va plus.
Ils sont devenus des hurluberlus.
Pour un rien, ils prennent la mouche,
(et on ne sait pas ce qu’ils en font)
Et ne tiennent plus dans leurs babouches.
Quand la mère apporte l’eau, Karina
(qui travaille près de la marina)
Elle se redresse comme une mongole fière
Mais son mari Léo, l’aimerait plus familière.
Même le bébé, qui pourtant est chou,
A les distraire, les détendre, échoue.
Tous les jours, la gamine fait la moue
Hier, elle s’est roulée dans la boue.
Le chat touille son lait sans le boire
Il faut le voir pour le croire !
Le petit, c’est pour lui jubilatoire,
Laisse tous ses caramels mous choir
Et le grand se gave de carambars
Il devient complètement jobard.
La femme pleure quand son mari Léo part.
Si le fils aîné, jeune universitaire,
S’enferme dans sa chambre, solitaire,
Ce n’est sûrement pas pour lire Voltaire.
Il refuse de tondre la pelouse,
Il n’est pas un bourreau en herbe
Pour que ça lui rapporte du flouse,
Lui, il la cultive en jardinière, l’herbe
Mais faisons confiance au temps qu’on sait cool
Les quelques larmes qui s’écoulent
Seront vite séchées, c’est une fatalité.
Même s’ils pédalent dans la semoule,
Ils ne sont pas encore mabouls.
Avec un peu de tendresse, de bonté,
En dégustant une tasse de bon thé
La famille retrouvera la sérénité.
Non loin de chez les Bidochon
Ils s’entendent bien, d’ordinaire,
Maintenant, c’est extraordinaire,
Car, depuis la rentrée, rien ne va plus.
Ils sont devenus des hurluberlus.
Pour un rien, ils prennent la mouche,
(et on ne sait pas ce qu’ils en font)
Et ne tiennent plus dans leurs babouches.
Quand la mère apporte l’eau, Karina
(qui travaille près de la marina)
Elle se redresse comme une mongole fière
Mais son mari Léo, l’aimerait plus familière.
Même le bébé, qui pourtant est chou,
A les distraire, les détendre, échoue.
Tous les jours, la gamine fait la moue
Hier, elle s’est roulée dans la boue.
Le chat touille son lait sans le boire
Il faut le voir pour le croire !
Le petit, c’est pour lui jubilatoire,
Laisse tous ses caramels mous choir
Et le grand se gave de carambars
Il devient complètement jobard.
La femme pleure quand son mari Léo part.
Si le fils aîné, jeune universitaire,
S’enferme dans sa chambre, solitaire,
Ce n’est sûrement pas pour lire Voltaire.
Il refuse de tondre la pelouse,
Il n’est pas un bourreau en herbe
Pour que ça lui rapporte du flouse,
Lui, il la cultive en jardinière, l’herbe
Mais faisons confiance au temps qu’on sait cool
Les quelques larmes qui s’écoulent
Seront vite séchées, c’est une fatalité.
Même s’ils pédalent dans la semoule,
Ils ne sont pas encore mabouls.
Avec un peu de tendresse, de bonté,
En dégustant une tasse de bon thé
La famille retrouvera la sérénité.
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Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n’en sortirez pas vivant.
- Bernard Le Bovier de Fontenelle -
- Bernard Le Bovier de Fontenelle -
foliebellule- A.O.C.
- Messages : 1215
Date d'inscription : 18/02/2011
Localisation : ailleurs
Re: Un cas nullard
Très drôle ! (que de jeux de mots !):clap1:
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le bonheur est une petite chose que l'on grignote, assis par terre, au soleil
Myrrha- Démodérateur
-
Messages : 7737
Date d'inscription : 26/03/2010
Localisation : là-haut sur mon nuage
Humeur : des étoiles dans les yeux
Re: Un cas nullard
Waouh ! on délire à chaque carrefour et ça fait du bien.... J'adore cette facilité qui est tienne de jouer avec les mots pour nous faire oublier nos maux....
_______________________________________________________________________________________________

Le peu que je sais c'est à mon ignorance que je le dois...
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